Notre patrimoine
Partagé entre l’Équateur et les tropiques, les variations climatiques déterminent la constitution du sol ainsi que les écosystèmes qui y sont rattachés.
Dans le corridor Est et Sud-Est, la savane et un ensemble de forêts galeries alimentées par un réseau hydrographique constitué de rivières et de Grands Lacs donnent un sol formé de basalte, roches magmatiques refroidies issues des volcans. Une végétation de type étagée se prolonge sur les flancs des montagnes, alternant entre forêt tropicale et prairie d’altitude.
Les sols ferrallitiques sont présents dans les forêts humides et la savane. Les matières organiques qui en découlent proviennent de la décomposition des résidus végétaux, mais également de l’altération des minéraux comme l’oxyde et l’hydroxyde d’alumine, le fer et le manganèse.
Les sols tourbeux et semi-tourbeux sont plus présents dans la partie centrale dans les forêts marécageuses fréquemment inondées de la Cuvette et au bord de certaines rivières le long des côtes océaniques.
Les sols hydromorphes ont une faible teneur en matière organique et se situent principalement dans les vallées alluviales convergeant vers la Cuvette centrale, mais également dans les vallées marécageuses à mauvais drainage externe.
Les Podzols sont des types de sols formés sur des matériaux sableux et argileux et se localisent dans les zones planes et résultent du mauvais renouvellement des eaux de la nappe phréatique.
D’autres types de sols faiblement développés du fait de la rapidité du processus d’altération des roches se trouvent dans de nombreuses rivières littorales.
Les ressources minérales présentes dans le sous-sol congolais sont si nombreuses et abondantes que le pays a été qualifié de ce fait de « scandale géologique ». Une cinquantaine de minerais ont été répertoriés, mais seulement une douzaine sont activement exploités.
Les réserves en minerais au niveau mondial varient et se situent entre 60 et 80 % pour le cobalt, au septième rang pour le lithium, à près de 50 % pour le cobalt et sont constituées de deuxièmes réserves en Cuivre et en diamants.
L’uranium congolais a servi au projet de fabrication des bombes atomiques américaines lors de la Deuxième Guerre mondiale. Mais la production s’est arrêtée.
À côté de ces minerais, les gisements aurifères sont les plus exploités.
Dans le cadre de la préparation de la planète à la transition énergétique pour atténuer la dépendance des industries aux énergies fossiles, le cobalt et le lithium occupent une place de choix et devraient voir la demande exploser pour les besoins de l’industrie automobile et informatique.